Saint-Omer: le combat de Solidarité Travail pour l’insertion professionnelle

Lundi, dans ses locaux situés rue Sainte-Marguerite, l’association Solidarité Travail a tenu son assemblée générale devant une trentaine de personnes. Rappel des activités et annonce des projets composaient le programme de Gérard Pecqueur, président.

L’insertion, l’objectif premier.- Solidarité Travail est chargée de remettre des personnes en difficultés, aussi bien au niveau de la santé, de l’endettement ou du logement, sur le chemin de l’emploi avec un accompagnement social. L’association s’adresse en priorité aux bénéficiaires du RSA, « les personnes les plus éloignées de l’emploi, souligne Gérard Pecqueur. Notre but est de leur redonner une dignité, de l’espoir et de la confiance en soi. C’est un travail moral mais surtout d’éthique ». L’association ne ferme la porte à personne, même ceux pour qui elle n’a pas de solution ; elle sait les orienter vers les bonnes structures.

Une légère baisse du nombre d’heures.- 35 915,39 heures de travail ont été facturées en 2012 contre 36 560,98 pour 2011. Le premier semestre a été très bon, mais l’association a connu une légère baisse après les vacances estivales. « Ce n’est pas une période facile pour tout le monde », rappelle le président. 128 salariés ont pu bénéficier de ces emplois de service pour 2 463 contrats de travail répartis chez 321 clients, dont la plupart sont des particuliers. « Solidarité Travail a également été créé pour contrarier le travail irrégulier, souligne Gérard Pecqueur. Depuis 2010, nous avons engagé une nouvelle dynamique qui a permis des résultats dont on peut être fier. Nous enregistrons plus de 18 % de développement dans notre activité de mise à disposition sur ces deux dernières années. »

Activités.- Pour être encore plus performant, Solidarité Travail a sollicité, fin 2012, un dispositif local d’accompagnement. « Ça apporte une piste sur les points de développement à court, moyen et long terme. » L’association poursuivra également les ateliers santé et cuisine, la formation des salariés en insertion avec une attestation de compétences, la distribution de vêtements et d’équipement de sécurité aux salariés. Un appel au mécénat devrait être lancé pour l’achat de matériel informatique, voire d’un véhicule. Enfin, l’association aimerait embaucher un commercial.

Clause d’insertion.- Solidarité Travail a la volonté de participer à la clause d’insertion pour tous les marchés publics du secteur. C’est très peu répandu à Saint-Omer : « Les élus se battent pour l’insertion. C’est une volonté des politiques, mais c’est au niveau des entreprises que ça se joue. Il faudrait les sensibiliser et dire que ça existe, qu’il faut faire appel à ce service » précise Francis Doyer, premier adjoint.

Souhaits.- « On espère une plus grande sensibilisation des personnes indépendantes qui ont certains moyens financiers pour faire travailler les personnes en difficultés, pour qu’il y ait une sorte de justice sociale. Rien ne doit freiner, ni entraver notre projet associatif », conclut Gérard Pecqueur.

Source